Je n'ai pas fait les compte-rendus des rendez-vous de mes parents avec mon psychiatre et mon endocrinologue: il n'y a a pas grand chose à rapporter sur le 1er et je n'ai pas eu d'échos du 2ème.
Ce n'est pas le sujet favori des discussions, explications et engueulades de la semaine...
Mardi j'ai reçu un appel de Parrain. Cela m'a fait plaisir de lui parler et de lui expliquer moi-même mon histoire, mais j'aurais préféré lui annoncer moi-même. J'ignore combien de membres de la famille sont au courant actuellement, et si cela ne me préoccupe qu'à moitié, ça emmerde profondément mes parents (désolé, je n'ai pas d'autres termes...). Ils auraient voulu (et par conséquence, moi aussi j'aimerais) que le bruit ne se propage pas, que l'affaire reste dans un cercle restreint. Les interventions de chacun n'aident pas le dialogue entre nous et les regards et opinions, même non exprimées, des personnes averties pèsent sur notre tentative de surmonter l'épreuve ensemble. Réaliser que l'on ne maitrise pas grand chose dans la diffusion de l'information est toujours source d'explication plus ou moins animées dans cet appartement.
Plus personnellement, j'ajouterais que les lecteurs de ce blog membres de ma famille ne sont pas forcément les bienvenus. Je souhaiterais pouvoir écrire sans me censurer, tenir ce blog comme s'il s'agissait de mon journal intime. Ce n'est pas tant que vous soyez au courant de tout qui me gène, c'est que vous réagissiez. J'aimerais pouvoir écrire ce que je pense, ce que je ressens et ce qu'il m'arrive sans que le téléphone sonne.
Un exemple qui a fait que la situation a commencer à sérieusement m'agacer. J'ai hésité avant d'écrire le post "Testostérone", où j'annonce que j'ai reçu le certif' de mon psy, car je n'en avais pas encore discuté avec mes parents. Je leur ai dit au détour d'une conversation mais n'avait pas encore eu l'occasion de leur expliquer; c'est que içi pour communiquer il faut prendre 1000 précautions, jauger l'humeur des interlocuteurs, attendre le bon moment (pas devant les boites d'Arthur, malheureux!...)... Mais comme c'était important pour moi, et que mes doutes et reflexions sur le sujet devaient s'exprimer au risque de s'oublier, j'ai finalement laisser courir mes doigts sur le clavier. C'est ainsi que l'information est passé de mon blog à ma tante puis de ma tante à ma mère. Et c'est le soir-même que le sujet s'est imposé dans un contexte peu favorable: je rentrais d'une journée de 10h de travail, tombant de fatigue, Maman voulait m'engueuler pour un papier trouvé dans ma poubelle preuve d'une "connerie" faite il y a quelques mois et Papa avait quelques problèmes plus importants qu'à l'habitude. Cela aurait forcément pu mieux se passer...
J'ai voulu relater cet épisode plus tôt, mais alors que je rédigeais un message personnel à ma tante pour lui expliquer tout cela, mon cousin m'a stoppé sur msn:
31/03/2006: Mon cousin ne souhaitant pas que notre conversation msn, à caractère privé, soit divulguée dans un domaine publique, je censure ce passage.
Voilà ce que j'avais à dire, et pourquoi j'ai hésité à la faire.
Petite précision, il y a des variations entre la vision des choses de mon cousin et celle de ma mère, mais il y a déjà assez de souçis pour ne pas polémiquer là dessus!

Mardi j'ai reçu un appel de Parrain. Cela m'a fait plaisir de lui parler et de lui expliquer moi-même mon histoire, mais j'aurais préféré lui annoncer moi-même. J'ignore combien de membres de la famille sont au courant actuellement, et si cela ne me préoccupe qu'à moitié, ça emmerde profondément mes parents (désolé, je n'ai pas d'autres termes...). Ils auraient voulu (et par conséquence, moi aussi j'aimerais) que le bruit ne se propage pas, que l'affaire reste dans un cercle restreint. Les interventions de chacun n'aident pas le dialogue entre nous et les regards et opinions, même non exprimées, des personnes averties pèsent sur notre tentative de surmonter l'épreuve ensemble. Réaliser que l'on ne maitrise pas grand chose dans la diffusion de l'information est toujours source d'explication plus ou moins animées dans cet appartement.
Plus personnellement, j'ajouterais que les lecteurs de ce blog membres de ma famille ne sont pas forcément les bienvenus. Je souhaiterais pouvoir écrire sans me censurer, tenir ce blog comme s'il s'agissait de mon journal intime. Ce n'est pas tant que vous soyez au courant de tout qui me gène, c'est que vous réagissiez. J'aimerais pouvoir écrire ce que je pense, ce que je ressens et ce qu'il m'arrive sans que le téléphone sonne.
Un exemple qui a fait que la situation a commencer à sérieusement m'agacer. J'ai hésité avant d'écrire le post "Testostérone", où j'annonce que j'ai reçu le certif' de mon psy, car je n'en avais pas encore discuté avec mes parents. Je leur ai dit au détour d'une conversation mais n'avait pas encore eu l'occasion de leur expliquer; c'est que içi pour communiquer il faut prendre 1000 précautions, jauger l'humeur des interlocuteurs, attendre le bon moment (pas devant les boites d'Arthur, malheureux!...)... Mais comme c'était important pour moi, et que mes doutes et reflexions sur le sujet devaient s'exprimer au risque de s'oublier, j'ai finalement laisser courir mes doigts sur le clavier. C'est ainsi que l'information est passé de mon blog à ma tante puis de ma tante à ma mère. Et c'est le soir-même que le sujet s'est imposé dans un contexte peu favorable: je rentrais d'une journée de 10h de travail, tombant de fatigue, Maman voulait m'engueuler pour un papier trouvé dans ma poubelle preuve d'une "connerie" faite il y a quelques mois et Papa avait quelques problèmes plus importants qu'à l'habitude. Cela aurait forcément pu mieux se passer...
J'ai voulu relater cet épisode plus tôt, mais alors que je rédigeais un message personnel à ma tante pour lui expliquer tout cela, mon cousin m'a stoppé sur msn:
31/03/2006: Mon cousin ne souhaitant pas que notre conversation msn, à caractère privé, soit divulguée dans un domaine publique, je censure ce passage.
Voilà ce que j'avais à dire, et pourquoi j'ai hésité à la faire.
Petite précision, il y a des variations entre la vision des choses de mon cousin et celle de ma mère, mais il y a déjà assez de souçis pour ne pas polémiquer là dessus!

Je m'excuse sincèrement pour tous les souçis et toutes les peines que je cause mais je ne m'en sens aucunement responsable, je n'ai aucune maitrise sur les répercussions de mon histoire ; chacun gère à sa manière le fait d'avoir un trans dans sa famille et je ne suis pas blâmable pour tout ce qui est de l'ordre du ressenti personnel...
(C'est ce que je me raconte en tout cas pour arrêter de culpabiliser.)
(C'est ce que je me raconte en tout cas pour arrêter de culpabiliser.)