7.2.08

Pour terminer sur la journée de lundi, Brownstein a bien entendu appelé dans la soirée pour vérifier si tout allait bien. Et le lendemain matin, c'est Kathy, sa secrétaire, qui a demandé de mes nouvelles. Deux heures plus tard, c'est au tour de la  jolie infirmière de la clinique, Grace (que j'ai oublié de mentionner précédemment mais c'est principalement elle qui s'est occupé de moi avant et après l'opération), d'appeler ! 
Certains trouvent que le système américain de laisser les gens sortir quelques heures à peine après leur interventions relève de la quasi-inconscience, mais ces trois appels sont la preuve que l'on est pas lâché dans la nature sans assistance. Et je trouve qu'ils démontrent plus d'attentions que j'en ai reçu lors de ma nuit à l'hôpital suite à ma précédente opération avec anesthésie générale, en France; cette nuit là, j'aurais pu crever avant de voir l'ombre de quelqu'un ou quelque chose de disponible pour répondre à mes questions... Et surtout, durant deux jours et deux nuits, je me suis emmerdé comme un rat mort et je prenais leurs assommants cachetons contre la douleur dans le seul espoir de voir le temps s'écouler plus vite. Alors qu'en ce moment, je profite, tout simplement. 

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