14.2.08

   Lundi, ce fut mon dernier rendez-vous avec Brownstein pour enlever les points de sutures. C'était assez désagréable. De même lorsqu'il expliqua que je pouvais toucher sans problème mes tétons et montra l'exemple. 
   Je dois garder le binder encore une semaine mais peut (et doit) l'enlever pour passer du baume cicatrisant sur les greffes et changer les compresses qui les protègent. Les cicatrices sont couvertes de scotch que je ne devrais enlever que dans une semaine, sauf si ma peau s'irrite ou que du liquide s'échappe. Je ne dois pas les mouiller et donc ne peux me laver au niveau du torse ; d'ailleurs, j'ai toujours une trace des dessins à la Nip Tuck fait avant l'opération...
   Je ne dois rien porter de lourd (+ de 8kg) et ne devrais pas faire de mouvements brusques avec mes bras ni les lever. Mais ce n'est pas comme si je ne pouvais pas le faire ! Là est tout le problème, je réalise après (avec les tiraillements au niveau des cicatrices) le mouvement qu'il était exagéré et à éviter... Mais il y a des réflexes: m'étirer le matin, relancer la balle à mon neveu qui me l'envoie, aider à porter des sacs,etc.

   À part ça... Je suis assez content. Même pas mal heureux. À chaque fois que je retire mon binder pour mes soins, je reste un bon moment à me contempler, me détailler,  voir même... m'admirer. Mais... de la même manière que je peux rester bloqué devant la glace parce que j'aime ma coupe de cheveux. Sans étonnement, sans béatitude. À la minute où j'ai enlevé pour la première fois mon binder, j'avais déjà oublié l'image que le miroir me renvoyait deux semaines auparavant. Je me suis toujours adapté très vite aux nouveautés. 

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